Depuis 61 célébrée, mais jamais acquise en réalité : Indépendance
61 ans déjà ! Très longues années de lutte pour beaucoup : longue marche, laborieuse chemin, du « Surplace » aussi pour d’autres ! Beaucoup de tentatives, beaucoup d’échecs, souvent de petites lueurs d’espoirs, depuis 61 célébrée, mais jamais acquise en réalité : Indépendance, liberté, l’autonomie, l’autodéfinition. Comme un enfant qui, fier de sa majorité quitte le toit familial, et s’envole, s’envole de ses propres ailes, conscient ou non de la responsabilité qu’implique cet envole, elle/il s’envole. Parce que courageuse, courageux et déterminée/e décidée/e de ne plus dépendre, de ne plus appartenir a, de ne plus s’assujettir. Aujourd’hui encore il ne nous faut cette fougue, l’impétuosité, la folie aveugle et courageuse comme tous les grands hommes et grandes dames de nos pays durant les années 1960 :
« Camarades, vous pouvez faire confiance au Bureau politique, au Comité directeur. Nous voulons ce que vous voulez. Il n’y a pas de temps à perdre. Toutes les Maliennes et tous les Maliens doivent se considérer comme mobilisés pour la construction de la République du Mali, patrie de tous ceux qui sont fermement attachés à la réalisation de l’Indépendance et de l’Unité africaine, toutes les Maliennes et tous les Maliens doivent accepter tous les sacrifices pour que notre pays puisse sortir grandi, rayonnant, de l’épreuve qu’il traverse pour que les Africains libres, réellement libres, puissent, sans possibilité d’ingérence, s’unir pour que s’affirme une grande nation africaine qui marquera de son sceau la politique internationale, pour que la paix, espoir des peuples en voie de développement, s’établisse entre tous les pays » ( Modibo Kéïta Président de la République, 22 septembre 1960. https://malijet.com/ ).
Marcher sur leur trace aujourd’hui, n’est point s’ériger en « homme fort », tailler des lois sur mesure, encore moins s’accorder des amnisties. C’est oser s’engager durablement pour la patrie. S’engager pour la patrie aujourd’hui un acte de courage. Le courage qui déclenche une lutte tenace et indéfectible contre la corruption, le courage qui fait de l’éducation, la formation et l’enseignement du peuple son cheval de bataille.
Joseph